... Comme beaucoup d'entre vous, M. et Mâme Ciboulette ont un fond de prêt immobilier qui traîne encore pour quelques mois... Et comme tout le monde, ledit prêt est assuré, moyannant quelques euros sonnants et trébuchants, contre tous les risques de la vie et surtout ceux de la mort... (en parler, ça fait mourir personne...)
L'an dernier, vu le montant dérisoire dudit prêt et de son assurance mensuelle prélevée en sus- de l'échéance : 12,22 € et vu surtout, que M. et Mâme Cibou voulaient réduire aux MAXIMUM, le nombre de personnes habilitées à prélever sur leur compte courant, M. et Mâme Cibou décident, d'un commun accord en juin 2010, de multiplier les 12,22 € mensuels par le nombre de mois restant sur l'année et de solder ainsi les comptes pour l'année 2010.
Dans la foulée, M. et Mâme Cibou révoquent auprès de leur banque l'autorisation de prélèvement et avisent les voleurs les assureurs, qu'à compter de l'année 2011, les échéances mensuelles deviendront une échéance annuelle...
L'affaire est close et M. et Mâme Cibou... enfin, surtout Mâme Cibou, peuvent passer à d'aut' choses de largement plus emm*** à traiter.
Que nenni.
A partir de novembre, la pétasse des voleurs assureurs harcele M. et Mme Cibou de lettres menaçantes, leur intimant l'ordre de régulariser les frais de rejet de prélèvements
Mâme Cibou, agacée, tente d'expliquer au téléphone à la pétasse de service, qu'il ne peut y avoir de "frais de rejets de prélèvements"... pisque l'autorisation de prélèvement faite à sa compagnie a été révoquée par LR avec AR et que surtout, M. et Mâme Cibou sont à jour de leurs cotisations depuis.... juin dernier, soit avec 6 mois d'avance sur le calendrier...
... La pétasse n'entend rien et confirme, par un énième courrier, l'ordre intimé précédemment.
Mâme Cibou, s'énerve sur son clavier et réitère son refus de payer quoique ce soit en raison de celles expliquées ci-dessus...
... La pétasse, bouchée à l'émeri, tente alors une perfide manoeuvre : prévenir l'établissement de crédit que M. et Mâme Cibou ne sont pas à jour de leurs cotisations et que faute de régularisation, leur prêt ne sera plus couvert...
La gentille-dame-de-la-société-de-crédit écrit aussitôt à M. et Mâme Cibou pour leur faire part de son inquiétude en cas de suspension imminente des garanties...
Mâme Cibou qu'a pas que ça à faire, explique par mail, par courrier et par téléphone que la somme réclamée correspond à des frais de rejet de prélèvement totalement abusifs qu'il ne saurait être question de payer... et fournit les copies des preuves de leur parfaite bonne foi...
La dame en prend bonne note, mais émet la pensée saugrenue que se disputer pour 50 € ça vaut pas la peine et qu'on ferait ben mieux de payer pour s'épargner de telles contrariétés... Mâme Cibou lui rétorque que" cocus-battus-et-contents" n'est pas la devise de sa famille... La dame-qui-veut-pas-d'histoires prend bonne note du mauvais caractère de ses clients et se charge de répercuter l'info à la pétasse...
... Qui elle, perd rien pour attendre...
Mâme Cibou, qu'a moins de patience que la mule du Pape qu'a attendu 7 ans pour régler ses comptes, décide de sortir l'artillerie lourde, quitte à perdre une journée au téléphone et au clavier ...et rameute aussi sec
- l'ACAM (Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles) devenue depuis mars 2010 l'ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel)... sorte de gendarme chargé de contrôler les mauvaises manières des assurances et mutuelles...
- la DGCCRF histoire de dénoncer sans scrupules et de se voir confortée dans son refus de payer ce qui n'est pas dû...
... Une après-midi après, Mâme Cibou apprend que CLP n'est pas l'assureur "en titre" du contrat de M. et Mâme Cibou ... Que le VRAI prestataire dudit contrat est la Sté QUATREM .... En gros, CLP, c'est pas plus qu'une espèce d'intermédiaire-boîte-aux-lettres ...
... Bref, que M. et Mâme Cibou se bilent pas pour si peu,
... Que M.et Mâme Cibou écrivent UNE DERNIERE FOIS en mentionnant l'article 2004 du Code Civil qui dit noir sur blanc : "qu'on fait quoi qu'on veut quand on veut en matière de prélèvement automatique..."
... Et juste pour rigoler un bon coup, que M. et Mâme Cibou attendent la réponse de la pétasse, laquelle, selon eux, ne saurait tarder
... En effet, le 23 décembre, la pétasse répond en ces termes à M. et Mâme Cibou :
".... Suite à votre demande et à titre commercial, nous avons procédé à l'abrogation des frais de rejet et de mise en demeure depuis votre adhésion, soit 111 €.
Conformément à votre souhait, vos cotisations sont désormais réglables par chèque...."
Signé "La pétasse"
... Déchaînée, qu'elle était Mâme Cibou en lui répondant par un mail pas piqué des vers où elle priait la pétasse de pas confondre "geste commercial" et "obligation légale"
.... et tant qu'à faire, Mâme Cibou a également prié la pétasse de se reporter à son dico, en effet : on abroge une loi et on exonère de frais...
... Vexée, la pétasse a pas répondu